Un des nombreux chemins qui mènent à René CHAR (et ce fut le mien), passe par Varengeville/sur/Mer, petite patrie de Georges BRAQUE.
Il y a soixante ans, ce dernier recevait une épreuve dédicacée de "Feuillets d'Hypnos", première marque d'attention du poète, qui scellait une alliance amicale et féconde qui alla bien au-delà d'un discours sur l'Art. Au cimetière "cauchoix", le "Sisyphe oiseau", au vol insuspendu, veille sur la tombe du peintre, et l'"Arbre de Jessé" du vitrail azuré, don de Braque, se joue de la lumière en l'Eglise haut-perchée sur sa falaise de craie.

Date de création : 21/12/2006 @ 12:01
Dernière modification : 27/12/2006 @ 08:34
Catégorie : Poésie
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